• Appareiller précocement les malformations congénitales, afin de faciliter le développement psychomoteur de l’enfant.
• Orienter la croissance du membre agénésique, pour l’obtention progressive et le maintien d’un alignement satisfaisant, donnant priorité à la fonctionnalité future.
• Décharger le membre controlatéral.
• Améliorer l’intégration dans la vie sociale.
• Anomalies transverses :
Souvent traitées comme des amputations chirurgicales avec des adaptations possibles s’il y a des doigts vestigiaux.
Voir “Genoux prothétiques” et “Pieds prothétiques”.
Le plus souvent les premiers appareils de l’enfant sont sans articulation.
• Anomalies longitudinales :
- Le pied agénésique se situe au dessus ou au niveau du genou du membre sain :
La prothèse comporte une emboîture en résine avec appui sous ischiatique, un manchon intermédiaire ou une double
emboîture qui peut être ouverte antérieurement.
Les composants sous jacents sont ceux des prothèses fémorales pour moignons longs.
La prothèse s’articule au genou soit par des montants externes de type orthèse (avec ou sans verrou) soit par un genou prothétique pour moignon long.
Voir “Genoux prothétiques” et “Pieds prothétiques”.
- Le segment de cuisse et le genou sont normaux, le raccourcissement se situe au-dessous du genou :
La prothèse pourra comporter une emboîture en résine avec ou sans manchon intermédiaire. Les appuis peuvent être para tibial, sous rotulien ou terminal sous le pied
agénésique. L’ouverture de la prothèse pourra être antérieure ou postérieure.
Les dispositifs terminaux de ces prothèses dépendent de l’inégalité de longueur des membres inférieurs :
- soit semelle caoutchouc et bout esthétique,
- soit une lame carbone recouverte d’une enveloppe de pied en caoutchouc, ou bien une malléole avec pied prothétique. Voir “Pieds prothétiques”.